En plus de l’interdiction de la publicité diffusée au moyen d'une banderole tractée par un avion, il est désormais prévu une nouvelle interdiction de la publicité sur les côtes et sur les eaux intérieures maritimes françaises. Laquelle ?Publicité sur les bateaux :...
Déduction de TVA : plutôt 2 fois qu’une ?
Une SCI déduit la TVA que lui a facturée sa société mère pour des prestations de direction et de contrôle général de travaux. Une déduction remise en cause par l’administration fiscale, qui estime qu’une partie de la TVA déduite correspond à des prestations ayant déjà...
Lobbying : la CNIL intervient pour la mise en conformité du secteur
La protection des données personnelles a ceci de particulier qu’elle n’épargne aucun secteur. Il n’est pas simple aujourd’hui de trouver une activité qui n’entraîne aucun traitement de données à caractère personnel et il faut veiller au bon respect de la...
Création d’une aide temporaire aux réseaux de portage de presse
L’État vient de créer une aide temporaire aux réseaux de portage de presse dont l’objectif est double : permettre aux réseaux de développer une offre suffisante sur le territoire et transférer une partie du volume de presse posté vers les services de portage....
Les plateformes numériques utiles aux automobilistes !
En 2024, les usagers de la route vont devoir « numériser » leurs pratiques. Entre consultation des points et preuve de l’assurance obligatoire, faisons le point sur ces nouveaux outils.Quand la numérisation trace sa route !AssurancePour rappel, à partir du 1er avril...
Congés payés et arrêt maladie : un avis (attendu) du Conseil d’État
Saisi par le Premier ministre afin de donner son avis, le Conseil d’État (CE) est revenu récemment sur la mise en conformité des dispositions du Code du travail s’agissant de l’acquisition des congés payés des salariés durant leur arrêt maladie. Dans cet avis...
La signature d’une rupture conventionnelle est-elle possible le jour de l’entretien préalable ?
La procédure de conclusion d’une rupture conventionnelle entre le salarié et l’employeur est encadrée par la loi… Toutefois, les textes restent silencieux quant à l’existence (ou non ?) d’un délai qui doit être respecté entre le jour de l’entretien préalable et la...
Reconstitution de chiffre d’affaires : quand l’administration compare ce qui est (in)comparable…
Une société qui exploite un restaurant fait l’objet d’un contrôle fiscal qui aboutit au rejet de sa comptabilité, jugée non probante par l’administration. Cette dernière va alors reconstituer son chiffre d’affaires pour déterminer son résultat imposable en suivant une...
IA Act : une nouvelle étape est passée…
Depuis plusieurs années, l’Union européenne débat à propos de la mise en place d’un cadre juridique européen autour de l’intelligence artificielle (IA) : l’« IA Act ». Son adoption définitive est proche. Point d’étape...Intelligence artificielle : l’IA Act arrive !En...
Négociation collective : quand un syndicat s’estime lésé…
Pour engager les négociations d’un accord collectif, l’employeur doit inviter les organisations syndicales représentatives. Mais quelles sont celles à inviter lorsque les négociations ont pour objet d’étendre le périmètre d’une Unité économique et sociale (UES) ?...
Plateformes Web : des précisions sur la suppression de contenu à caractère terroriste
Suppression de contenu à caractère terroriste : par qui ? Comment ?
Le règlement européen relatif à la lutte contre la diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne est applicable dans tous les États-membres de l’Union européenne depuis le 7 juin 2022. Il est venu mettre en place plusieurs obligations pour les plateformes web qui mettent à disposition du public des services de communication en ligne.
La mesure phare de ce règlement est l’obligation de supprimer en moins d’une heure un contenu identifié comme étant à caractère terroriste, c’est-à-dire qui incite ou appel à la commission d’un acte terroriste ou qui donne des instructions sur la fabrication d’armes ou de substances dangereuses.
Sont visés par cette obligation, les particuliers ou les professionnels qui mettent à la disposition du public des services de communication en ligne, qu’il s’agisse de leur activité ou que cela soit fait à titre gratuit.
L’Office Centrale de Lutte Contre la Criminalité Liée aux Technologies de l’Information et de la Communication (OCLCTIC) est désigné comme l’autorité administrative en charge d’émettre des injonctions de retrait aux hébergeurs de contenus confrontés à du contenu interdit. C’est la réception de cette injonction qui fera courir le délai d’une heure pour la suppression.
L’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) est désignée pour encadrer les hébergeurs de contenu dans la mise en place de leurs mesures de détection et de lutte contre les contenus illégaux. Elle est missionnée pour recevoir la notification des hébergeurs étrangers désignant leur représentant légal en France. Elle a également la possibilité de mettre en demeure les hébergeurs de se mettre en conformité avec les obligations qui leur incombent du fait du règlement.
Courant août 2022, le gouvernement français est venu préciser les sanctions pénales et administratives qui peuvent être infligées aux hébergeurs de contenus qui ne respecteraient pas leurs obligations.
Ainsi, tout manquement à l’obligation d’informer les autorités compétentes en cas d’identification d’un contenu à caractère terroriste ou tout manquement à l’obligation de suppression de contenus dans l’heure de la réception d’une injonction pourront être punis d’un an d’emprisonnement et de 250 000€ d’amende.
Pour les personnes morales, l’amende pourra être portée à 4 % du chiffre d’affaires mondial réalisé au titre de l’exercice précèdent.
Dans le cas où une mise en demeure émanant de l’Arcom ne serait pas suivie d’effet de la part d’un hébergeur de contenus, elle pourra prononcer une amende administrative.
La détermination du montant doit se faire au regard de l’ensemble de la situation en prenant en compte, entre autres critères, la nature, la gravité, la durée du manquement ou la situation financière de l’hébergeur. Ces amendes pourront aller jusqu’à 4 % du chiffre d’affaires mondial réalisé au titre de l’exercice précédent.
Pour finir, notez que dans les 48h qui suivent la réception de l’injonction de retrait de contenus, l’hébergeur visé pourra saisir le président du tribunal administratif pour demander l’annulation de cette injonction.
Le juge dispose alors de 72h pour se prononcer.
Source : SOURCE
Loi n° 2022-1159 du 16 août 2022 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière de prévention de la diffusion de contenus à caractère terroriste en ligne (1)Règlement (UE) 2021/784 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2021 relatif à la lutte contre la diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne
Contenu à caractère terroriste sur le net : supprimez vite ! © Copyright WebLex – 2022