Accueil > Social > Licenciement pour faute : justifié en cas d’harcèlement d’une cliente ?

Chèque santé : quel calcul en 2025 ?

La réglementation sociale prévoit le versement d’un chèque santé aux salariés qui bénéficie d’un des cas de dispense à la couverture complémentaire santé collective et obligatoire. Dans certains cas, le montant de cette aide dépend d’un montant de référence...

lire plus

Copropriétés dégradées et expropriation : du nouveau !

Dans le cadre d’une opération de requalification de copropriétés dégradées (ORCOD), il est possible qu’une expropriation, avec une procédure de prise de possession anticipée, soit mise en place. Dans ce cas, les immeubles concernés doivent faire l’objet de formalités...

lire plus

Copropriétés dégradées et expropriation : du nouveau !

Dans le cadre d’une opération de requalification de copropriétés dégradées (ORCOD), il est possible qu’une expropriation, avec une procédure de prise de possession anticipée, soit mise en place. Dans ce cas, les immeubles concernés doivent faire l’objet de formalités...

lire plus

Frelons asiatiques : un plan pour aider les apiculteurs

20 % : c’est le taux de mortalité des abeilles domestiques causé par le frelon asiatique à pattes jaunes. Pour lutter contre cette espèce invasive, la loi pose un cadre afin de coordonner les plans mis en place par les différents acteurs et de prévoir un système...

lire plus

Licenciement pour faute : justifié en cas d’harcèlement d’une cliente ?

Oct 4, 2024 | Actu

Un élément tiré de la vie privée d’un salarié ne peut pas motiver un licenciement disciplinaire, sauf à démontrer que ces faits ont causé un trouble objectif à l’entreprise. Qu’en est-il pour le harcèlement d’une cliente de l’entreprise par un salarié via les réseaux sociaux ? Réponse du juge…

Licenciement : des messages privés relèvent-ils de la vie privée ?

Le directeur des ventes d’une société est licencié pour faute grave, après la plainte d’une cliente régulière, ayant reçu de sa part des messages insistants à connotation sexuelle et sexiste.

Sauf que le salarié conteste le bienfondé du licenciement : ces messages privés relèvent de sa vie privée puisqu’ils ont été envoyés depuis son compte personnel, en dehors du temps et du lieu de travail.

D’ailleurs, il rappelle qu’il n’a jamais rencontré personnellement la salariée dans un cadre professionnel !

« Faux ! », réfute l’employeur : cette cliente régulière s’est plainte auprès de l’employeur. Les agissements de ce directeur ont donc bel et bien porté atteinte à l’image de l’entreprise, peu importe qu’ils ne se soient pas rencontrés dans un cadre professionnel.

Mais cela ne suffit pas à convaincre le juge qui tranche en faveur du salarié : le salarié a commis les faits de harcèlement via sa messagerie privée vers celle de la victime, hors du temps et du lieu de travail, à l’aide d’un matériel informatique qui lui appartient à titre personnel.

Ainsi, ces messages privés qui n’ont fait l’objet d’aucune publication, ne peuvent pas fonder le licenciement pour faute du salarié, puisqu’ils relèvent de la vie privée sans pouvoir être rattachés à la sphère professionnelle, par un lien suffisant.

Licenciement pour faute : justifié en cas d’harcèlement d’une cliente ? – © Copyright WebLex